3. Les semences « made in France » appré 3. Les semences « made in France » appréciées dans les pays de l'Est
La production a atteint un niveau inégalé en 2014 pour satisfaire la demande croissante de semences high-tech françaises.
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C'est l'autre record de 2014 pour le maïs : le programme de production de semences a atteint 93 500 ha, soit une progression de 19 % par rapport à l'an dernier. Une situation qui est intervenue dans un contexte tendu en termes de disponibilités.
Au total, 2 500 variétés ont été multipliées, un record également, signe d'une segmentation des marchés européens « toujours plus sophistiquée ». Pour satisfaire cette forte progression des surfaces, de nouvelles régions françaises, dans le Nord et l'Est, se sont lancées dans la production de semences de maïs. Et dans les régions historiques (Sud-Ouest, Pays de la Loire, Basse vallée du Rhône), les zones de production se sont densifiées. Le nombre d'agriculteurs multiplicateurs a progressé de 12 % (ils étaient 4 130 en 2014), soit plus que la hausse de la surface moyenne par exploitation (+ 6 %, à 20,15 ha).
LEADER EUROPÉEN
Avec un tel programme, la France renforce sa première place européenne en production de semences de maïs, avec 47 % des surfaces dans l'Union européenne à 28, qui ont atteint 200 000 ha en 2014 (+ 6,5 %). C'est aussi le premier exportateur mondial. 60 % de sa production est exportée quasi exclusivement en Europe : 68 % dans l'ex-UE à 15 (33 % en Allemagne), 20 % dans les nouveaux Etats membres et 12 % en pays tiers (9 % pour l'Ukraine et la Russie qui s'intéressent fortement à la génétique occidentale). Des chiffres en croissance en pourcentage et en volume sur les sept dernières campagnes. Les exportations de semences de maïs ont ainsi contribué positivement à la balance commerciale du secteur français à hauteur de 460 millions d'euros en 2013-2014.
DE NOUVEAUX MARCHÉS À CONQUÉRIR
Reste qu'un réajustement des surfaces est attendu pour 2015, les stocks s'étant reconstitués grâce à de bonnes récoltes partout dans l'Union européenne. Selon l'interprofession semencière, la France a des atouts pour limiter cette baisse et conquérir de nouveaux marchés : la stabilité de sa production en termes de quantité et de qualité, la technicité de son réseau, le renouvellement variétal et sa production segmentée, ses investissements pour moderniser et agrandir les outils industriels, ainsi que l'absence d'OGM.
A moyen terme, les perspectives pour les semences de maïs « made in France » sont bonnes, grâce notamment à l'augmentation des surfaces de maïs et des parts de marché en Europe centrale, Europe de l'Est et dans les Balkans. « Le marché structurel potentiel pourrait être voisin de 68 000 ha à l'échéance de cinq ans », chiffre la FNPSMS (Fédération nationale des producteurs de semences de maïs et de sorgho), contre 65 000 ha en moyenne actuellement.
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